Quels dommages peuvent-elles causer? 514-951-5350
Les coccinelles sont au nombre des insectes les plus bénéfiques. Ce sont des prédateurs voraces et efficaces contre les insectes ravageurs. Elles se nourrissent de plus de 50 espèces de pucerons. Une seule coccinelle consommera au cours de sa vie des milliers d'insectes ravageurs, contribuant ainsi à protéger les jardins résidentiels de même que les cultures de légumes et les vergers ayant une importante valeur commerciale.
Les coccinelles ne piquent pas, ne transmettent pas de maladies et n'infestent pas les approvisionnements alimentaires. Seulement trois des 450 espèces de coccinelles vivant en Amérique du Nord se nourrissent de plantes.
Cependant, de plus en plus de préoccupations sont soulevées concernant une espèce en particulier, la coccinelle asiatique. Les coccinelles asiatiques ont l'habitude de se regrouper en grand nombre à l'automne, tout comme les autres espèces de coccinelles, afin de trouver un endroit sec où passer l'hiver en toute sécurité. Attirées par les maisons et les bâtiments exposés au soleil, elles se rassemblent sur les murs extérieurs et s'introduisent à l'intérieur par les fentes et les ouvertures. Leur grand nombre représente une nuisance importante pour certains propriétaires. Les maisons situées près d’un champ ou d’un terrain boisé sont particulièrement ciblées.
Les coccinelles asiatiques ont été massivement introduites aux États-Unis dans les années 80 pour protéger certains vergers contre les insectes ravageurs, particulièrement les pucerons. Elles sont ensuite montées vers le nord, jusqu’au Canada. On trouve désormais des coccinelles asiatiques sur les deux rives du Saint-Laurent, jusqu’en Abitibi et au Lac-Saint-Jean.
La coccinelle asiatique (Harmonia axyridis Pallas) se reconnaît à ses deux taches blanches près de la tête et, derrière celle-ci, à sa marque en forme de «M». Le reste de son allure change: cet insecte peut être jaune, orange, rouge ou noir, n’arborer aucun point ou en compter jusqu’à 20! La coccinelle asiatique se révèle plus grosse (5 à 8mm), plus vorace et plus féconde que les variétés indigènes du Québec.Par contre, sa cousine asiatique se regroupe en nombre important à l’automne, tout comme les autres, pour se trouver un endroit sec où passer l’hiver. Les maisons et bâtiments exposés au soleil sont recherchés. « […] Elles se rassemblent sur les murs extérieurs et s’introduisent à l’intérieur par les fentes et les ouvertures. Leur grand nombre représente une nuisance importante pour certains propriétaires. Les maisons situées près d’un champ ou d’un terrain boisé sont particulièrement ciblées », lit-on sur la page de Santé Canada.